La Vie Pas Sage

L'exploration curieuse et joyeuse du monde intérieur d'une femme de bientôt 50 ans.

image_author_mahieu_olivia
Par mahieu olivia
27 juin · 2 mn à lire
Partager cet article :

Nous ne sommes pas nos parents

Où comment j'ai compris que faire le deuil, c'est se donner la chance de devenir soi-même

On le dit toutes dès les premières heures du nourrisson “c’est tout le portrait de sa maman !” “Oh, il a la fossette de son papa !” et ça continue tout au long de nos vies d’enfants et d’adolescents : “il est têtu comme son père !”, “comme sa mère, quel caractère !”

Nous avons avec mon amoureux tenter d’éviter au maximum les reproductions familiales. Yoan n’a jamais voulu dessiner avec son fils qui montrait les mêmes prédispositions que lui pour la chose artistique, pour justement, le laisser tracer son chemin.

Pourtant, nous héritons de certains traits de caractère de nos parents, c’est indéniable. Gènes ou mimétisme, science ou éducation, je ne sais pas d’où cela provient mais il y a de fortes chances que vous vous retrouviez dans cette constatation.

Je tiens le caractère combatif de mon père, la fantaisie de ma mère.

Partage cette newsletter avec l’une de tes amies, elle pourra s’inscrire par ce lien.

A la mort de mes parents, j’ai voulu leur ressembler davantage encore. Se rapprocher d’eux pour ne pas les quitter. J’ai coupé mes cheveux très courts comme ma mère les portait, j’ai fait de l’immobilier pour embrasser une carrière commerciale comme mon père. Je mange dans une vieille assiette ébréchée de maman, j’ai fais tatouer sur mon bras une pivoine, sa fleur préférée, j’ai dormi dans les pyjamas de mon père que je n’arrive pas à jeter … 1000 petites choses qui me réchauffaient le cœur, apaisaient ma peine. Et quelle douceur d’entendre cette petite phrase “comme ton père, comme ta mère” alors qu’ils n’étaient plus là ! J’avais réussi à leur ressembler, ils ne disparaissaient pas tout à fait.

...