La Vie Pas Sage

L'exploration curieuse et joyeuse du monde intérieur d'une femme de bientôt 50 ans.

image_author_mahieu_olivia
Par mahieu olivia
4 sept. · 3 mn à lire
Partager cet article :

💌 Attendre septembre. Redouter septembre.

Quand le nid se vide, la mère poule ne sait plus sur quelle patte danser.

Le chrono est en route, nous y sommes, le nid familial va se vider.

Gabriel part en septembre faire une année d’études à Digne les Bains qui devrait déboucher sur plusieurs années d’études ailleurs encore. Ce n’est pas une surprise. Cela fait longtemps que nous savons que Gabriel fera ses études loin de la maison. Et nous l’avons souhaité. Pour lui.

Les sentiments contradictoires valsent tout autour de moi.

Fierté, enthousiasme, joie, tristesse, peur, crainte, doute, soulagement ... Tout se mélange et se bouscule dans ma tête et dans mon cœur de maman et de femme.

Je suis très fière du petit homme que mon ado devient, de sa nouvelle maturité, de sa détermination, de son talent artistique aussi … j’ai très hâte de savoir quel artiste il sera, dans quelle discipline il se révèlera, quels messages au monde il transmettra. Je le sais capable de belles réussites. Je lui souhaite de tout mon cœur.

Je suis Olivia Mahieu, ghostwriter, coach Instagram et Linkedin, journaliste.
Je vous aide à écrire, à prendre la parole et à affirmer votre expertise pour gagner votre indépendance financière et personnelle.
#InvisiblesNonMerci


J’ai toujours eu en tête qu’on ne faisait pas des enfants pour soi et que les guider vers l’autonomie et la confiance en eux était la plus belle des missions. La semaine dernière, je parlais avec une cousine du côté de mon compagnon. Sa fille aimerait vivre au Québec. Elle le vit mal même si ce n’est encore qu’une envie, pas encore un projet. Alors que je pousse déjà Gabriel à choisir des passerelles à l’étranger, à étudier à Rome, à Bruxelles, à Londres … (enfin, seulement si on gagne au loto d’ici là !). Les opportunités ne viendront pas du cocon familial, il devra aller les chercher ailleurs.

En attendant, c’est Digne et c’est déjà trop loin pour une maman. Mais je suis aussi une femme. Qui va avoir 50 ans dans quelques mois.

Et qui sait qu’elle a devant elle une petite dizaine d’années seulement pour faire une bascule professionnelle. La fenêtre de tir est courte pour construire l’activité qui me ressemble à 100% et en faire un outil au service de mon épanouissement et de mon indépendance financière pour les années qui restent.

...