La vie pas sage

L'exploration curieuse et joyeuse du monde intérieur d'une femme de bientôt 50 ans.

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Par Olivia Mahieu
3 mai · 2 mn à lire
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Je vois une psy ...

Où comment je tente de détricoter mes peurs ancrées

Préambule

Je voudrais pousser un coup de gueule avant de vous parler. J’estime que prendre soin de sa santé mentale ne devrait pas couter aussi cher ! A 60€ la séance dont 3 seulement remboursées par ma mutuelle, cette petite psychothérapie va me mettre sur la paille et me contraindre soit à des sacrifices, soit à alléger le rythme de mes séances. C’est vrai, il existe dans notre pays les CMP (centre médico-psychologique) où les consultations psy sont prises en charge mais les listes d’attente sont très longues en ce moment…
Prendre soin de sa tête devient un privilège malheureusement. Et ce n’est pas normal !

Je suis Olivia Mahieu, accompagnatrice en communication digitale, pigiste pour la presse locale, autrice ici, bientôt ailleurs et blogueuse sous le nom de La fille de l’encre.

Le cap des 50 …

Au décès de maman, j’ai vu une psy dans un CMP justement. Quelques mois. J’avais besoin d’apprivoiser la douleur et d’avancer sur certaines colères. Depuis 17 ans, je ne ressentais pas le besoin de refaire appel à un tel professionnel.
Le décès de papa a fait réapparaitre chez moi des peurs profondes. Je pensais pouvoir les canaliser seules, je me suis vite aperçue que ce serait plus compliqué qu’une prise de conscience et de recul en solitaire.

Voir arriver mes 50 ans n’est pas anodin non plus. Je sens bien que je dois me défaire de poids entravants, de loyautés trop pesantes et d’histoires qui ne sont pas ou plus les miennes. Je veux trouver celle que je suis réellement, tout au fond de moi. Ce n’est pas pour rien que j’ai appelé cette newsletter “la vie pas sage”, je sens réellement depuis des mois, avant même l’idée de consulter, que je suis sur un passage vers une autre partie de ma vie. Elle arrivera à 49 ans peut-être, à 52 ou plus tard encore, je ne sais pas, mais je chemine vers des années différentes, vers une autre qui sera la même mais pas tout à fait.
Il me semblait que je ne pouvais pas avancer toute seule si je voulais ne pas devenir plus infernale encore (pour moi surtout et un peu pour les autres) que celle que je suis aujourd’hui :)

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