Nos choix de vie : conscients ou inconscients ?

Aller voir une psy nous mène parfois vers des chemins inattendus.

La semaine dernière alors qu’Emmanuelle me parlait - Emmanuelle, c’est ma psy - je l’ai arrêté en lui disant : “je ne comprends pas, vous me parlez de douleurs pour lesquelles je ne suis pas venue vous voir”.

Dans un sourire, elle me dit qu’en effet, le travail de thérapie fait souvent remonter des souffrances ou des fonctionnements enfouis dont on ne soupçonnaient pas qu’ils puissent être des freins. Moi, j’allais chez Emmanuelle pour travailler sur mes peurs et mon énorme besoin de sécurité. On en vient à travailler sur qui je suis vraiment et sur la façon dont j’ai fait des choix très tôt dans ma vie, par influence ou réaction, sans qu’ils ne soient vraiment les miens. Oups. Quand on décortique, ça devient limpide. Comment ne pas avoir peur quand on n’est pas soi-même dans la vie ? Tout ceci est inconscient bien sûr et il en faut du temps et du travail sur soi pour comprendre que les choix que l’on pensait construits, conscients sont pris en partie à cause ou grâce à notre entourage.

Je suis Olivia Mahieu, accompagnatrice en communication digitale, pigiste pour la presse locale, autrice ici, bientôt ailleurs et blogueuse sous le nom de La fille de l’encre. Vous avez besoin d’aide dans votre communication digitale ? Parlons-en !

Mes études de droit

J’ai fait des études de droit. J’ai choisi de faire des études de droit. Et très tôt. A 10 ans, je disais que je voulais devenir avocate d’affaire internationale. Aucun juriste dans mes proches, aucune influence de mes parents. Et pourtant, avec le travail initié avec Emmanuelle, je me rends compte comme ce choix qui était le mien, était dicté par une réaction à ce que je vivais au quotidien.

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